[fr] C’est Magladery et McDougal (1950) qui, les premiers, ont constaté l’existence des réponses F au niveau du pied (F pour foot) chez l’homme. Dawson et Merton (1956) ont ensuite démontré que celles-ci ne résultent pas d’un réflexe, mais de la décharge des motoneurones suite à leur activation rétrograde par des volées d’influx centripètes. L’onde F se traduit au niveau musculaire, par une réponse indirecte (dont la latence diminue lorsque le site de stimulation nerveuse s’éloigne du site de détection musculaire), tardive (survenant après la réponse M), de longue latence. Lors d’une stimulation nerveuse supramaximale, une ou plusieurs unités motrices participent à la formation de la réponse F. Lorsque la stimulation nerveuse est répétée, les unités motrices, générant l’onde F, changent d’une stimulation à l’autre, induisant une variabilité en latence, durée, amplitude et forme de la réponse tardive. Cette variabilité est principalement liée au niveau d’excitabilité des motoneurones α. En clinique, le paramètre le plus utile est la latence minimale, à condition qu’au moins 7 ondes F distinctes soient évoquées. Lorsque l’analyse est relative soit au côté controlatéral, soit à un examen antérieur, ce paramètre est un des plus sensibles en électroneuromyographie.
Disciplines :
Neurology Orthopedics, rehabilitation & sports medicine