Papiers de Sherard, copies de Hochepied, schedae de Duker :  contribution à l’histoire des copies manuscrites des inscriptions de Téos

Famerie, Etienne

Article (Scientific journals)

Papiers de Sherard, copies de Hochepied, schedae de Duker : contribution à l’histoire des copies manuscrites des inscriptions de Téos

Famerie, Etienne

2007 • In Chiron, 37, p. 65-88

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https://hdl.handle.net/2268/38308

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Keywords :

Teos; Sherard; Hochepied; Sherk, RDGE, 34; letter of Messalla; Téos; lettre de Messalla

Abstract :

[en] The study of the copies and ancient editions of Messalla's letter to Teos (Sherk, RDGE, 34 ; stone lost ; copy by W. Sherard) leads to new conclusions about the role played by J. de Hochepied and C.A. Duker in the Teos dossier of inscriptions
[fr] L’examen des copies et éditions anciennes de la lettre de Messalla à Téos (Sherk, RDGE, 34 ; pierre perdue ; copie de W. Sherard) permet de tirer des conclusions nouvelles sur le rôle de J. de Hochepied et de C.A. Duker dans le dossier des inscriptions de Téos.

Disciplines :

Classical & oriental studies
History

Author, co-author :

Famerie, Etienne ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences de l'antiquité > Langues et littératures anciennes (orient. clas.) : grec

Language :

French

Title :

Papiers de Sherard, copies de Hochepied, schedae de Duker : contribution à l’histoire des copies manuscrites des inscriptions de Téos

Alternative titles :

[en] Sherard's Papers, Hochepied's Copies, Duker's Schedae: A Contribution to the History of Manuscript Copies of the Inscriptions from Teos

Publication date :

2007

Journal title :

Chiron

ISSN :

0069-3715

eISSN :

2510-5396

Publisher :

Beck, Munchen, Germany

Volume :

Pages :

65-88

Peer reviewed :

Peer Reviewed verified by ORBi

Name of the research project :

Edition du corpus des documents officiels de la Rome républicaine et du Principat d'Auguste

Funders :

DAI - Deutsches Archäologisches Institut [DE]

Available on ORBi :

since 21 May 2010

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Bibliography

Pour la date, cf. T. R. S. BROUGHTON, The Magistrates of the Roman Republic I, 1950, 347.
R. K. SHERK, Roman Documents from the Greek East [= RDGE], 1969, 34. Hormis le traité romano-étolien de 212/211a (IGIX 2 1, 241), le seul document épigraphique antérieur est la lettre adressée par C. Flamininus à Chyretiai vers 195/194 a (SHERK, RDGE 33). Il en avait aussi adressé une à Métropolis (Acarnanie), dont seul le préambule est conservé (BR. HELLY, Bull. ép. 1988, 689).
M. HOLLEAUX, Remarques sur les décrets des villes de Crète relatifs à de Téos, Klio 13, 1913, 158 (= Études IV, 203).
Bibliographie jusqu'en 1961: RDGE, p. 214;
cf. P. HERRMANN, Antiochos der Große und Teos, Anadolu 9, 1965, 29-159;
R. M. ERRINGTON, Rom, Antiochos der Große und die Asylie von Teos, ZPE 39, 1980, 279-284;
J.-L. FERRARY, Philhellénisme et impérialisme, 1988, 150-158;
FR. PIEJKO, Antiochos III and Teos Reconsidered, Belleten (Türk Tarih Kurumu) 55, 1991, 13-69;
K. J. RIGSBY, Asylia, 1996, 314-316, no 153;
F. CANALI DE ROSSI, Le ambascerie dal mondo greco a Roma in età repubblicana, 1997, 201-202, no 241;
I. SAVALLI-LESTRADE, Les philoi royaux dans l'Asie hellénistique, 1998, 30-31;
J. MA, Antiochos III and the Cities of Western Asia Minor, 1999, 94-102, 356-358 (tr. fr. , 2004, 70-76, 408-410).
Cf. p. 75-76.
Le dossier est réédité et commenté par RIGSBY, o. l. (n. 4) 280-325. Cf. le tableau de concordance des inscriptions du dossier dans l'annexe I.
La date de la lettre de Messalla est sûre (193); pour les autres autorités, deux hypothèses ont été émises (datation haute, c. 203, au moment du retour d'Antiochos du Proche-Orient; datation basse, 197/6, après la prise de Téos par le roi): cf. , en dernier lieu, MA, o. l. (n. 4), tr. fr. , 204-208, qui opte pour la première.
Sur l'interprétation donnée par les autorités romaines du concept d', cf. B. DIGNAS, Economy of the Sacred in Hellenistic and Roman Asia Minor, 2002, 288-299.
On sait par plusieurs témoignages de nature juridique que le respect des lieux sacrés sera, sous l'Empire, une obligation faite aux gouverneurs: cf. Agen. Urb. Controv. p. 48, 4-7 THULIN: Locorum autem sacrorum legem populi Rom(ani) magna religio et custodia haberi debet: nihil enim magis in mandatis etiam legati prouinciarum accipere soient, quam ut haec loca quae sacra sunt custodiantur.
Sur ce texte, cf. , en dernier lieu, R. HAENSCH, Religion und Kulte im juristischen Schrifttum und in rechtsverbindlichen Verlautbarungen der Hohen Kaiserzeit, dans: D. VON DEN OSTEN- J. RÜPKE- K. WALDNER (éd. ), Texte als Medium und Reflexion von Religion im römischen Reich, 2006, 233. Je remercie R. HAENSCH d'avoir attiré mon attention sur ce texte.
Cf. MA, o. l. (n. 4), tr. fr. , 74-75, 207 («l'expression de la pensée romaine interfère avec l'espace séleucide»). Se fondant sur le parallèle du décret des Athamanes dans le même dossier (RIGSBY, no 135), MA suggère que c'est peut-être une manière pour Rome d'apporter sa caution à une exemption accordée par Antiochos III.
Le commentaire de R. K. SHERK, o. l. (n. 2) 215, est, pour sa part, déconcertant: «No hidden meaning should be suspected in the phrase. »
Cf. le tableau des différentes copies dans l'annexe II.
Sur les 24 lignes, une seule restitution sûre de trois lettres est nécessaire à la l. 18.
RIGSBY, o. l. (n. 4) 292.
MA, o. l. (n. 4) 356, n. 1 (tr. fr. 408).
W. Sherard (1659-1728), botaniste, antiquaire, consul à Smyrne (1703-1716): cf. G. PASTI Jr, Consul Sherard: Amateur Botanist and Patron of Learning, 1659-1728, diss. Univ. of Illinois, 1950, 119-188 (Smyrne);
D. E. ALLEN, art. Sherard, Oxf. Dict. of Nat. Biogr. , t. L, 2004, 278-280.
Sur ses manuscrits épigraphiques, cf. J. M. R. CORMACK, Notes on the History of the Inscribed Monuments of Aphrodisias, 1955, 41-54 (Appendix on Dr Sherard's epigraphical journals and the subsequent history of his transcripts of inscriptions);
J. REYNOLDS, Aphrodisias and Rome, 1982, 147-148 (Appendix II: William Sherard's copies of Aphrodisian inscriptions).
Le manuscrit, que j'ai collationné personnellement en 1999, est conservé à la British Library.
Durant son séjour à Smyrne, Sherard a effectué trois voyages: en 1705 à Aphrodisias (Ms. Add. 10101, fo 8-67), en 1709 notamment à Téos (id. , fo 81-117b) et en 1716 notamment à Aphrodisias (id. , fo 68-78). CORMACK, o. l. (n. 14) 50-51, a montré que les trois cahiers étaient autographes; les fo 133-188 contiennent des copies plus soignées des f o 81-117b. Les dates de visite sont indiquées en tête des cahiers.
CORMACK, o. l. (n. 14) 51. Les lemmes sont de Sherard; l'écriture est plus soignée, mais l'encre est la même; certaines hésitations de lecture de S1 sont maintenues comme telles.
Selon CORMACK, o. l. (n. 14) 49-50, la première partie du manuscrit (où se trouve S3) est de Sherard;
REYNOLDS, o. l. (n. 14) 148, émet des réserves sur cette attribution.
O. l. (n. 14) 147-148.
Ed. Chishull (1671-1733), chapelain de la Compagnie du Levant (1698-1702) et antiquaire: cf. W. GIBSON, art. Chishull, Oxf. Diet. of. Nat. Biogr. , t. XI, 2004, 493-494.
Cf. PASTI, o. l. (n. 14) 151, n. 47.
Ol 101-102 (texte), 103-104 (traduction latine).
Cf. REYNOLDS, o. l. (n. 14) 147-148: «Although he was a considerable scholar, he belonged to an academic tradition in which it was not thought very necessary to distinguish between an editor's corrections or supplements and the text from which he worked. » Cf. p. 76-77.
Ms. Add. 6269, fo 53-62 (J. Ward). Cf. CORMACK, o. l. (n. 14) 48-49;
REYNOLDS, o. l. (n. 14) 148.
K. MÜLLER, Briefwechsel zwischen A. Boeckh und K. O. Mueller, 1883, 81-82 (cf. aussi 77, 84, 89, 95).
Le manuscrit, qui avait appartenu au médecin bibliophile A. Askew, fut acheté par le British Museum en 1785. Les douze premières pages (imprimées) constituent la suite des Antiquitates Asiaticae, que CHISHULL laissa inachevé à sa mort (1733); le reste du volume (manuscrit) contient l'ébauche de l'édition par les soins de J. WARD (1736): cf. CORMACK, o. l. (n. 14) 47-48, 50;
CIG 3045: «In Sherardianis extat p. 39, sed non habeo inde collationem nisi vs. 2 in quo consentiunt omnes. »
Il se trouve, avec quelque 70 autres de PH. LE BAS, dans le Fonds Louis Robert de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (inv. 1875). Je remercie vivement G. W. BOWERSOCK de m'avoir autorisé à l'examiner et à en prendre une photographie, ainsi que Mme B. Meyer pour son accueil amical et son aide généreuse.
LBW III (Explications), 1870, 60.
Des pierres vues par Sherard dans le même cimetière n'ont pas été retrouvées par LE BAS (p. ex. , CIG 3096), ou l'ont été dans un état détérioré (CIG 3044; LBW 59).
Pour Aphrodisias, CORMACK, o. l. (n. 4) 40, a calculé que 40% des inscriptions copiées par Sherard n'avaient plus été vues par W. M. CALDER en 1934 (MAMA VIII).
LBW III (Textes), 60;
III (Explications), id. ;
cf. p. 73 (comparaison entre les copies de Sherard et de LE BAS).
Pour le dossier de Téos, RIGSBY, o. l. (n. 4) 292, n. 45, se demande si WADDINGTON a vérifié (ou pu vérifier) les copies de LE BAS sur les extampages.
Comme le souligne D. ROUSSET, Note d'information sur le Fonds Louis Robert, CRAI 2006 (à paraître), leur déchiffrement complet, rendu possible grâce à la constitution du Fonds Louis Robert, devrait permettre de lever le doute.
CIG 3045; RDGE p. 214;
RIGSBY, o. l. (n. 4) 292, n. 47;
MA, o. l. (n. 4) 356.
MA, o. l. (n. 4) 356, n. 1.
Date de publication du 2e fascicule du CIG t. II (achevé en 1843).
MA, o. l. (n. 4) 408 (entre «mais» et «que», il manque la traduction de «it is worth bearing in mind»).
Quelques lignes plus haut, dans le même lemme, l'auteur fournit l'indication correcte: «CIG 3045 reprend Chishull, mais en le corrigeant avec des lectures prises chez Hessel. »
FR. HESSEL (1680-1746), poète néo-latin et chanoine à Utrecht: A. J. VAN DER AA, art. Hesselius, Biogr. Woord. der Nederl. III, 1852, 220-221. Le recueil manuscrit de Marquard Gude (1635-1689) fait partie des nombreuses entreprises du XVIIe siècle qui avaient pour ambition de compléter le corpus de J. Gruter (1603; nouv. éd. par J. G. Graevius, 1707).
La référence bibliographique la plus récente est de 1729 (p. [XXXIX]).
Extrait d'un compte rendu anonyme détaillé et sévère paru dans la Bibliographie raisonnée des ouvrages des savans de l'Europe X 2, 1733, 243-290 (citation: 287-288).
HESSEL, o. l. p. [XII].
C. A. Duker (1670-1752), professeur à Utrecht (1716-1734): cf. A. J. VAN DER AA, art. Duker, Biogr. woord. der Nederl. II, 1852, 120-121;
J. Hongaars, baron de Hochepied (1680-1717), nommé vice-consul en 1706, en fonction à Smyrne de 1711 à 1717 (le consul en titre était le père de Justin, Daniel Jean, de 1688 à 1723): cf. O. SCHUTTE, Repertorium der Nederlandse vertegenwoordigers residerende in het buitenland, 1584-1810, 1976, 334-335;
H. van der Horst (1692-1765), prédicateur à Smyrne (1718-1726): cf. W. N. DU RIEU, Inscriptiones Ephesinae ineditae, dans: Études archéologiques, linguistiques et historiques dédiées à Mr. le Dr. C. Leemans, 1885, 246-248;
F. S. KNIPSCHEER, art. Horst, Nieuw Nederl. biogr. woord. VIII, 1930, col. 851-852;
SCHUTTE, o. l. 339-340.
Je laisse de côté une 5e (et dernière) série, que Duker avait reçue de W. Dundass et G. Waddell (p. [XXXIV-XXXVIII]: 173 inscriptions latines copiées sur la Via Appia). Pour les quatre premières séries, on trouvera dans l'annexe III une concordance entre l'édition de HESSEL et les éditions modernes.
HESSEL, o. l. p. [XXII]. L'expression «Belgica natio» a induit RIGSBY en erreur, qui fait des deux Hollandais des «members of the Belgian consulate», o. l. (n. 4) 242, n. 97; «Belgica natio» est l'équivalent du fr. «pays belgiques», devenus les Pays-Bas autrichiens par le traité d'Utrecht en 1713.
HESSEL, o. l. p. [XXXIV], signale qu'il a traduit en latin les notes «Belgici Hermanni vander Horst: Libitum est in Latinum Belgica, quae adposita erant inscriptionibus istis, convertere; ut, ubi & quando quaeque sit descripta, sermonis eius ignari ne nesciant. » Ces notes n'étaient pas rédigées par un Belge, et encore moins en «belge (?)», mais en néerlandais.
MA, relevant l'erreur de RIGSBY, considérait dans un premier temps les termes «Belgica natio» comme «the Dutch baroque humanist Duker's expression for Holland» (o. l. [n. 4] 356, n. 1);
dans la tr. fr. , il écrit plus justement: «La Belgica natio désigne la Hollande, sous la plume d'un humaniste néerlandais du XVIIe siècle. » (o. l. [n. 4] 408).
HESSEL, o. l. p. [XXII].
Duker doute à juste titre de sa source. Il s'agit en réalité d'inscriptions d'Apulum (Dacie), qui se trouvent dans une lettre de L. Weidenfelder à J. A. Fabricius (H. S. REIMAR, De vita et scriptis J. A. Fabricii commentarius, 1737)
transcrites dans un manuscrit conservé à Leyde (Burmannus Q 6), «unde accepta a Dukero non adscriptis loco auctoreque ed. Hessel» (TH. MOMMSEN, CIL III, p. 158).
HESSEL, o. l. p. [XXIII]. CIG: série «C».
HESSEL, o. l. p. [XXIX]. CIG: série «D».
Les éditeurs présentent parfois certaines copies de la Sér. Ib comme provenant soit de Hochepied, soit de van der Horst, sans trancher: cf. TAM V 2, 1363-1364, 1369, 1372; I. Smyrna 78. Comme l'indique Duker, elles sont bien de van der Horst.
ED. CHISHULL annonçait déjà la publication des Antiquitates Asiaticae comme imminente dans son édition de la célèbre inscription archaïque de Sigée (Inscriptio Sigea antiquissima, 1721). L'annonce est reprise dans JS, 1725, 387-388, 436.
No 6 (20 Febr. 1719), 10 (17 Febr. 1719), 19 (14 Febr. 1719), 20 (17 Febr. 1719), 21 (17 Febr. 1719), 22 (19 Febr. 1719), 72 (17 Febr. 1719).
No 6: CIG 3049-3050; 10: CIG 3083.
RIGSBY, reconstituant l'histoire des copies des inscriptions de Téos éditées par HESSEL, écrit (o. l. [n. 4] 292, n. 47): «The Tean inscriptions in the Gude volume were copied at Segcombining breveacik in February 1719 by two members of the Belgian consulate in Smyrna- most by the consul himself J. de Hochepied, the Aetolian decree [Sér. Ib, 72] by his aide H. Van der Horst. » Outre la bévue sur la nationalité des deux personnages (cf. p. 72, n. 45), de Hochepied, mort en Hollande en mars 1717, et van der Horst, arrivé à Smyrne en avril 1718 (il n'était donc pas son «aide»), ne se sont jamais rencontrés au Levant.
Pour une autre erreur d'attribution de Duker à de Hochepied (Sér. II), cf. p. 72, n. 46.
Cf. Sér. Ib et III. Dans la Sér. IV, ajoutée à l'ultime minute, HESSEL ne donne aucune précision pour les no 2-6, 8, 11. En réalité, il omet de traduire les indications de van der Horst; cf. le lemme de Sér. IV, 7: «Hoc candidum marmor a Magnesia ad Smyrnam delatum se scripsit emisse idem van der Horst. » Pour le no 11, sans lemme chez HESSEL, BÖCKH ne mentionne pas l'origine de la copie, mais constate que, hormis le no 7 (déplacé de Magnésie), les autres proviennent de Smyrne; il en conclut: «Smyrnae habitabat, qui haec apographa miserat» (CIG 3140).
Cf. J. SCHMIDT, The Joys of Philology. Studies in Ottoman Literature, History and Orientalism, II, 2002, 279-300 («The Travel Notes of a Dutsch Pastor in Anatolia, 1717-1727»; spec. 285-293).
SCHMIDT, o. l. (n. 56) 293-297.
HESSEL donne Thyatire comme lieu, alors que van der Horst précise l'avoir copiée à Scala nova (Marathesion). L'erreur a été corrigée par BÖCKH (CIG 3029).
SCHUTTE, o. l. (n. 43) 339, évoque aussi un voyage à Samos au début de 1719. Aucune inscription copiée par van der Horst ne concerne cette île.
Fo 116 (autre copie, Fo 172) = Sér. I, 1 (lettre de Rome à Téos; CIG 3045); fo 117, 1 (autre copie, fo 173, 1) = Sér. I, 2 (CIG 3044); fo 117, 2 (autre copie, fo 173, 2) = Sér. I, 3 (CIG 3096).
Il n'est peut-être pas indifférent que HESSEL, p. [XII], appelle de Hochepied «vir nobilis» (il était baron depuis 1704), mais van der Horst «vir egregie doctus».
HESSEL connaissait le travail de van der Horst, ses visites de sites, ses achats d'antiquités, sa correspondance avec Duker: cf. p. [XXXV].
Cf. p. 72.
MA, o. l. (n. 4) 357 (tr. fr. 408).
On ne peut tirer argument d'une correction que Sherard a apportée lui-même (S1) à un autre endroit de sa copie. À la l. 5, il a d'abord écrit γMAΣ, puis a raturé le γ au profit d'un H (HMAΣ: leçon de S2, S3); mais s'agit-il d'une véritable erreur de lecture? En tout cas, LE BAS a aussi lu HMAΣ.
CIG 3044, l. 42 (ΔHΛHTH|PIA pierre: ΔHΛHTEPIA S, H), l. 45 (AΠOΛΛγΣΘAI pierre: AΠOΛΛγΘAI S, H), etc.
Hormis des documents diplomatiques, je n'ai trouvé aucune trace d'éventuels papiers de Hochepied. En revanche, les copies de van der Horst (Perizonianus Q 42) et son journal de voyage (BPL 238: cf. n. 70) sont conservés à la Bibliothèque de l'Université de Leyde.
Le premier, qui avait appartenu à Duker, puis à P. Burmann, fut acheté par l'Université de Leyde en 1779; le second fut acheté lors d'une vente publique en 1846: cf. J. GEEL, Cat. libr. mss. , 1852, no 139, 704;
K. A. DE MEYIER, Codices Perizoniani, 1946, 85.
Bibliothèque raisonnée (cf. n. 41) 289. No 1 = CHISHULL, o. l. 102-104 (CIG 3045; LBW 60), no 2 = CHISHULL, o. l. 96-97 (CIG 3044; LBW 59), no 6 = CHISHULL, o. l. 114-116, 113-114 (CIG 3050-3049; LBW 65-66), no 7 = CHISHULL, o. l. 122 (CIG 3058; LBW 67), no 8 = CHISHULL, o. l. 122 (CIG 3056; LBW 68), no 72 = CHISHULL, o. l. 104-107 (CIG 3046; LBW 85). Le no 6 provient de van der Horst: cf. p. 72.
Ceci est conforme à la remarque de REYNOLDS citée n. 25; pour la lettre de Messalla, CHISHULL corrrige Sherard aux l. 8-9, 12, 14, 16, 18, 22.
CIG I, p. XI. BÖCKH ne mentionne pas le nom de van Heusde dans les lemmes; la formule habituelle est: «Edidit Hesselius (. . . )», suivi de: «Habeo etiam ex schedis Horstianis» (CIG 2037, 2215, 2217, 2227, 2954-3514 passim).
De Meyier signale, à propos du Periz. Q 42: «Alia manus addidit numéros et descriptiones Latinas ex editione Fr. Hesselii. » Il y a toute chance que ces indications soient de la main de van Heusde. Celui-ci n'a pas pu collationné le manuscrit du journal de voyage (BPL 238; cf. n. 67), ce qui explique que, pour certaines inscriptions éditées par HESSEL, BÖCKH ne disposait pas de copie de van Heusde (cf. infra, n. 75).
«Hesselianum exemplum contuli cum schedis Horstianis, neque ullam inveni varietatem» (CIG 2215); cf. CIG 2967, 3234, 3256, 3278, 3301.
CIG 3264, 3311, 3315, 3322, 3344, 3400, 3403, 3408. La distinction a pu lui paraître d'autant mieux fondée, que les deux ensembles ne se recouvrent pas exactement. Pour certaines inscriptions, BÖCKH ne dispose pas de copie de van Heusde (CIG 2989, 3046, 3074, 3076, 3088, 3100, 3140, 3175, 3185, 3197, 3240, 3258, 3406-3407, 3409-3410);
pour quelques autres, il possède une copie, mais le texte ne figure pas dans l'édition de HESSEL (CIG 2974, 2997, 3008, 3010, 3021, 3024-3025, 3514).
CIG 3400, 3403.
CIG 3081 (= Sér. I, 4); BÖCKH disposait de quatre témoins: le texte de HESSEL, celui de G. Cuper (lettre à J. C. Schott du 14 juillet 1711, publiée dans Miscellanea Beroliniensia, 2 [1723], p. 6) et deux copies tirées des papiers de Sherard (in Sherardianis, p. 39; cod. Ask. IV, 69).
À propos de la Sér. I, 10, p. [XIV], BÖCKH fait la même observation, à un détail près: «Omnia haec apographa ex communi fonte fluxerunt, licet aliquantum differant» (CIG 3083). Il se trompe sur un point. Trois copies (schedae Sherardianae, cod. Ask. , témoignage de G. Cuper) dépendent bien de la même source (Sherard). HESSEL, quant à lui, reproduit une copie un peu différente, provenant de van der Horst (datée du 17 févr. 1719, alors que Sherard était déjà rentré en Angleterre), que Duker a insérée parmi les «copies» de Hochepied: cf. p. 73-74). Les divergences de lecture significatives présentes chez HESSEL, qui n'ont pas échappé à BÖCKH, s'expliquent précisément par le travail de van der Horst, indépendant de celui de Sherard.
On dispose seulement de la «check-list» de D. F. MCCABE, Teos Inscriptions. Texts and Lists, 1985 (PHI 7, 1996).
RIGSBY, o. l. (n. 4) 292, n. 47, avait marqué un progrès, en écrivant que de Hochepied et van der Horst avaient tous deux envoyé leurs copies à Duker, «who sent them to Hessel».
Je n'ai trouvé aucune trace de son nom dans les papiers de Sherard que j'ai dépouillés à la British Library.
Cf. p. 73.
Cf. E. L. KALÇAS, Izmir 250 Years Ago: A Famous Botanical Garden, Garden History 6, 1978, 26-28. L'auteur, qui ignore à peu près tout du Sherard antiquaire, a découvert par hasard la mention de son nom dans l'art. «Aphrodisias» du vieux Dictionary of Greek and Roman Geography de W. SMITH. En revanche, il a retrouvé ce qui subsistait encore du jardin botanique de Sherard dans les années 1970 et donne un plan détaillé de l'emplacement des propriétés de Sherard et de Hochepied, qui étaient séparées par une simple allée.
Cf. R. P. STEARNS, Fellows of the Royal Society in North Africa and the Levant, 1662-1800, Notes and Records of the Royal Society of London 11, 1, 1954, 75-90 (Sherard: 78-79);
I. H. M. HENDRICKS, Griechische Inschriften aus dem Nachlass G. Cuper's (I), ZPE 40, 1980, 194, n. 20 (envoi de copies d'inscriptions à G. Cuper).
RIGSBY, no 133 est une inscription de Delphes (dont une copie a peut-être été gravée à Téos).
A. WILHELM a vu le bloc déplacé à Izmir en 1891 (GGA 160, 1898, 216-217).
Cf. L. ROBERT, Hellenica I, 1940, 118, n. 4.
Y. BÉQUIGNON- A. LAUMONIER, Fouilles de Téos (1924), BCH 49, 1925, 298-305, no 1-2.
I. PISO, Inscriptions d'Apulum (Inscriptions de la Dacie Romaine- III 5), 2 vol. , 2001. L'éditeur utilise l'édition de HESSEL, mais on chercherait son nom en vain dans la bibliographie. De manière curieuse, l'ouvrage apparaît sous le seul nom de Marquard Gude (Gudius). Les inscriptions rassemblées par HESSEL dans la Praefationis Appendix sont étrangères au corpus de Gude (cf. p. 72, n. 46).