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Abstract :
[fr] Quatre fragments des « Catilinaires » de Cicéron et dix de Virgile (un des « Georgiques » et neuf de l'« Énéide »), datant des 4e-6e s., nous renseignent sur la place et l'enseignement du latin dans l'univers égyptien hellénophone. L'étude comparée des écritures grecque et latine (onciale, semi-onciale et cursive) semble confirmer l'hypothèse d'un procédé d'écriture propre aux textes bilingues, imaginé par les scribes pour favoriser l'apprentissage du latin. La familiarité des traducteurs et des utilisateurs de ces textes avec le vocabulaire juridique est également patente, mais le phénomène des éditions bilingues touche des milieux variés et devient ainsi une première étape vers la formation d'une écriture latine largement redevable au grec, dans un monde où le bilinguisme est la règle.