Abstract :
[en] The set of problems resulting from metallic trace elements in vegetable gardens is increasingly
in the heart of the question, evidently as much as a concern for public health than in terms of
sustainable environmental management. Throughout this work, I aimed at studying particular
aspects of metallic trace contaminations, mainly their dispersal across the soil and soil-plant
transfers. Firstly, a toposequential study focused on the source of contamination was performed
in order to allow the description of the relation between the distance from the source of
contamination and the distribution of the metallic trace elements. It was observed that as far
the distance from the source of contaminations is as low the concentrations of traces elements
are. Secondly, two distinct experiments were performed to assess the soil-plant transfers. The
first one consisted in a culture on a range of contaminated soils of two vegetables varieties (i.e.
lettuce and endive). As a result, it was shown that the two varieties accumulated similarly the
trace elements. The aim of the second experiment was to study the relationship of different
organic matters on the phytoavailability of the traces elements. It was performed by culturing
Spinacia oleracea on three contaminated soils where three different organic amendments
(manure cow, manure cow-hen-horse, and compost) were added with four different
concentrations. Results based on soils and S. oleracea metallic trace elements concentrations
were compared to standards in application for the contaminations in trace elements in the soils
and to the foodstuff standards fixing the concentrations limits of cadmium and lead in the
vegetable-leafs. Finally, it was observed that it was the “manure of cow” amendment used at a
rate of 120g/kg of soil that represented best way to avoid large transfers of metallic trace
elements into the different parts of the plant susceptible to be eaten.
[fr] La problématique des jardins potagers contaminés par les éléments traces métalliques (ETM) est
de plus en plus au cœur du débat tant pour des raisons évidentes de santé publique que dans le
cadre d’une gestion durable de l’environnement. Tout au long de ce travail, l’étude des
contaminations et de leur origine potentielle a été étudiée. Dans la première partie de ce
mémoire, une approche toposéquentielle centrée sur la source de contamination a permis la
mise en évidence de l’effet distance sur la répartition des éléments traces métalliques. En effet,
il a été constaté que plus on s’écartait de la source de contamination, plus les teneurs mesurées
dans les sols diminuaient. Ensuite, lors de la deuxième partie de ce mémoire, les transferts sols-
plantes des éléments traces métalliques ont été abordés à l’aide de deux expérimentations. La
première avait pour objectif d’étudier deux variétés de plantes potagères (laitue et scarole)
cultivées sur une gamme de sols potagers contaminés. Les résultats obtenus ont démontré que
les variétés accumulaient de manière similaire les éléments traces. La seconde expérience a
permis d’étudier l’influence de différents apports en matières organiques sur la
phytodisponibilité des éléments traces. Pour ce faire, une culture d’épinards (Spinacia oleracea) a
été mise en place sur trois sols potagers contaminés auxquels différents amendements tels que le
fumier de vache, le fumier vache-poule-cheval et du compost ont été ajoutés en quatre
concentrations différentes. Les résultats de concentration en ETM ainsi obtenus pour les sols et
au sein des organes récoltés de S. oleracea ont été comparés aux normes en vigueur pour les
contaminations en éléments traces dans les sols et aux normes de commercialisation fixant les
concentrations en cadmium et en plomb dans les légumes-feuilles. Enfin, de l’analyse des
résultats concernant l’étude des différents apports en matières organiques et ceci, sous
différentes concentrations, il est ressorti que l’amendement « fumier de vache » appliqué en
concentration de 120 g de fumier/kg de sol est le traitement qui conduit à la meilleur
diminution des concentrations rencontrées dans les plantes.