Contribution to collective works (Parts of books)
Some aspects of Âtman according to Prabhâkara and Shâlikanâtha
Verpoorten, Jean-Marie
2012In Balcerowicz, Piotr (Ed.) World view and Theory in Indian Philosophy
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Keywords :
Prabhâkara; Shâlikanâtha; montée de l'âme au ciel; indices de l'existence de l'âme; Sâmkhya; âtman-bkoktar; Sâmkhya-pravacana-bhâshya; âme-inerte; bouddhisme
Abstract :
[fr] La discussion dont fait état cette étude met aux prises les deux penseurs ritualistes (mīmāṃsaka’s) nommés dans le titre et d’autres des mouvances Vaiśeṣika, Sāṃkhya et bouddhiste. Elle part d’un texte védique ainsi formulé : « (A sa mort), le patron du sacrifice monte instantanément au ciel, accompagné des ustensiles du rite »(Āpastamba-śrautasūtra 31.2.21). Comment peut-on dire que ce défunt monte au ciel alors que tous voient son cadavre se consumer sur le bûcher ? Mais alors de qui parle le texte ? Il faut le préciser sinon la Révélation védique se trompe et nous trompe. Les mīmāṃsaka’s sont d’avis que ce qui monte au ciel est l’âme du défunt, ce qu’ils nomment son ātman, mais ils vont trouver des adversaires d’abord dans les bouddhistes qui affirment qu’il n’y a pas d’âtman, puis dans des adeptes d’autres courants philosophiques qui proposent des indices insuffisants de sa présence. Le premier de ces indices révélateurs de l’existence de l’âme selon des tenants du Vaiśeṣika est le « souffle (vital) » (prāņa). « Il n’a pas de rapport avec l’âme/ātman » , disent Prabhâkara et Śâlikanâtha. Il en va du même du plaisir (sukha) et du mouvement corporel. Il est donc impossible de postuler une âme à partir de ces signes physiques. Est-il possible de le faire à partir d’indices psychologiques comme le désir (icchā) ou le souvenir (smṛti) ? Ceux-ci ne sont pas à dédaigner, car ils attestent la présence en l’homme d’un ego qui perdure dans le temps, mais le seul vrai garant de l’existence de l’âme reste le Véda seul qui nous apprend que l’âme existe. C’est du côté d’un autre courant de pensée, le Sāṃkhya, que Prabhâkara et Śâlikanâtha vont trouver le terme adéquat pour décrire la nature de l’âme. Le principe spirituel de l’homme peut être nommé bhoktṛ « celui qui expérimente » le fruit de son sacrifice et devient « bénéficiaire » du ciel grâce à lui. Mais la ressemblance est imparfaite, car chez Prabhâkara et Śâlikanâtha, celui qui expérimente et bénéficie est celui qui sacrifie et agit, alors que dans le Sāṃkhya, le bhoktṛ est une entité inactive qui délègue ses pouvoirs d’action à des entités comme les guņa’s ou à l’ahaṃkāra le « je » tel que décrit par ex. dans le Sāṃkhyapravacana-bhāṣya de Vijñānabhikṣu ( 1550-1600). Mais pour la Mīmāṃsā, un ātman-âme inerte est une hérésie, car il doit agir rituellement et en recevoir la récompense dans l’au-delà. Avant de conclure, les deux mîmâmsaka's s’en prennent une dernière fois au bouddhiste qui admet des connaissances, mais rejette tout connaisseur. Pour les Mīmāṃsaka’s, l’ātman est partie intégrante de la connaissance et c’est lui, et non le simple souffle respiratoire, qui obtient le ciel en récompense de ses œuvres.
Disciplines :
Classical & oriental studies
Author, co-author :
Verpoorten, Jean-Marie ;  Université de Liège - ULiège > Section orientale
Language :
English
Title :
Some aspects of Âtman according to Prabhâkara and Shâlikanâtha
Publication date :
2012
Main work title :
World view and Theory in Indian Philosophy
Author, co-author :
Balcerowicz, Piotr
Publisher :
Manohar, Delhi, India
Collection name :
Warsaw Indological Studies 5
Pages :
277-298
Peer reviewed :
Peer reviewed
Available on ORBi :
since 25 September 2015

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