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Abstract :
[en] We attempted here to contribute to the study of 2 hypothesis concerning mechanisms implicated in the foeto-tolerance phenomenon.
The first hypothesis concerned the potential effects of the replacement of the pituitary growth hormone (hGH-N) by the placental growth hormone (hPGH) on the maternal immune system. We mainly performed a preliminary study of these effects in the man and in the non-pregnant woman in order to transpose the obtained results to the pregnant woman.
We have also analyzed the expression of the hGH-N receptor, which can be bound by both hGH-N and hPGH, on the surface of a wide variety of cell types and sub-types, activated or not, which had never been done in a single study before. We showed notably that, among the stydied cell types, the expression of hGH-N-R was mainly performed by activated T cells, by activated or non-activated B cells and by monocytes. Lowly differentiated cells could express more hGH-N-R, which is supported by published data suggesting that immature cells (hematopoietic bone marrow and thymus) are particularly sensitive to hGH-N. However, the activation of lymphoid cells, mainly T lymphocytes, by mitogens increases the expression of hGH-N-R.
The comparative study of the effects of hGH-N and hPGH on cells from the human immune system had never been performed before. Our tests performed by the introduction of growth hormones at physiological concentrations in the culture medium of lymphoif cells indicates that their effect on the cell proliferation is equivalent.
[fr] Nous avons tenté de contribuer à l’étude de deux hypothèses relatives à des mécanismes impliqués dans le phénomène de tolérance de l’allogreffe fœtale.
La première hypothèse concernait les effets potentiels du remplacement de l’hormone de croissance hypophysaire (hGH-N) par l’hormone de croissance placentaire (hPGH) sur le système immunitaire maternel. Nous avons principalement réalisé une étude préparatoire de ces effets chez l’homme et chez la femme non enceinte dans l’optique de transposer chez la femme enceinte les résultats obtenus.
Nous avons ainsi analysé l’expression de récepteur à hGH-N, sur lequel hGH-N et hPGH peuvent se lier, à la surface d’une grande variété de types et sous-types cellulaires différents, activés ou non, ce qui n’avait jamais été réalisé au sein d’une même étude. Nous avons montré en particulier que, parmi les types cellulaires étudiés, l’expression de hGH-N-R était principalement réalisée par des lymphocytes T activés, les lymphocytes B activés ou non et les monocytes. Des cellules peu différenciées pourraient exprimer d’avantage hGH-N-R, rejoignant en ce sens certaines données de la littérature qui suggèrent que les cellules immatures (moelle osseuse hématopoïétique et thymus) sont particulièrement sensibles à l’action de hGH-N. Toutefois, l’activation des cellules lymphoïdes, surtout des lymphocytes T, par des mitogènes accroît l’expression de hGH-N-R.
L’étude comparative des effets de hGH-N et de hPGH sur des cellules du système immunitaire humain n’avait jamais été réalisée. Nos tests réalisés par l’introduction d’hormones de croissance à des concentrations physiologiques dans le milieu de culture de cellules lymphoïdes indiquent que leur action sur l’activité proliférative des cellules est équivalente.
