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Unpublished conference/Abstract (Scientific congresses and symposiums)
Préférences résidentielles et production du logement en banlieue périurbaine
Halleux, Jean-Marie; Strée, Julie
2014Colloque APERAU 2014
 

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Keywords :
Etalement urbain; Préférences résidentielles; Bruxelles; Evaluation contingente; Immobilier résidentiel; périurbain
Abstract :
[fr] La communication traitera des relations entre les mécanismes de la production immobilière et les préférences résidentielles. Elle visera à vérifier l’hypothèse selon laquelle nous assistons à l’émergence et au renforcement de préférences susceptibles de remettre en cause le modèle périurbain du pavillon périphérique. Notre propos s’inscrit donc dans la réflexion sur le futur des zones périurbaines (Grant et al., 2013). Notre recherche a consisté dans la réalisation et l’analyse d’une enquête menée au sein de la zone métropolitaine de Bruxelles, auprès de ménages habitant un logement neuf (Strée et Halleux, 2013). Les ménages ont été interrogés sur leurs préférences résidentielles ainsi que sur leurs propensions à payer pour différents types de produits immobiliers. Son échantillon est constitué de 120 ménages ayant été interrogés en face à face à leur domicile. L’échantillon a été stratifié en fonction de deux critères : la localisation au sein de la zone métropolitaine et le type de logements. Concernant la localisation, des enquêtes ont été menées à Wavre (commune située à une demi-heure voiture du centre de Bruxelles) et en plus lointaine périphérie, à Perwez et Chastre (communes situées à une heure voiture du centre de Bruxelles). Concernant les types de logement, la stratification s’est opérée de la manière suivante : 40 % des ménages résident dans une habitation quatre façades, 30 % dans une habitation mitoyenne et 30 % dans un appartement. Un premier résultat de notre enquête est de confirmer la prégnance du modèle de la maison unifamiliale isolée (quatre façades), qui représente le logement idéal pour 69 % de l’échantillon (y compris par 70 % des ménages résidant dans une habitation mitoyenne et par 57 % des ménages résidant en appartement). Pour autant, en comparaison d’enquêtes précédentes, les propensions à payer témoignent d’une bonne acceptation des produits immobiliers alternatifs. Sur base d’enquêtes précédentes réalisées dans le périurbain de Liège, nous nous attendions à une moins-value de 15 à 20 % entre le produit de la maison isolée et le produit de la maison jointive. Or, la différence observée est ici inférieure à 10 %. Cette situation est à relier à la problématique de la disponibilité en zones constructibles (Halleux et Strée, 2012). En effet, le bassin d’emploi bruxellois se caractérisant par une faible disponibilité foncière, cela conduit à banaliser la promotion commerciale de logements jointifs. Au sein de ces territoires, les ménages auraient donc bien intégré ce type de développements. Au sein d’autres territoires aux marchés fonciers moins tendus, nous aurions probablement observé des consentements à payer plus élevés pour la maison isolée, consentements qui auraient alors pu être interprétés comme un signe de stigmatisation vis-à-vis du logement jointif. Au final, nous mettons en avant un effet systémique où, par son impact sur la multiplication des projets de maisons mitoyennes, la rareté de l’offre foncière conduit à renforcer l’acceptation de la demande pour ce type de produits immobiliers. Parmi les autres résultats de notre enquête, soulignons la forte valorisation de la maison de 100 m2 qui, en comparaison d’appartements de la même superficie, est valorisée à un niveau moyen 13 % supérieur. Il existe donc un potentiel commercial important pour la petite maison. Cela représente à la fois une menace pour la consommation d’espace et une opportunité pour la densification douce. Il ressort également de nos enquêtes qu’une localisation intra-urbaine (dans un quartier « ancien ») est fortement dévalorisée. Pour autant, un signal encourageant tient ici à la relation entre l’âge du répondant et cette dévalorisation : les effectifs de moins de 40 ans dévalorisent moins les quartiers densément bâti que les populations plus âgées. Il s’agit là d’un résultat qui s’inscrit dans l’hypothèse de Grant et al. (2013) quant au renforcement de la demande pour des localisations plus urbaines et plus centrales.
Research center :
Lepur : Centre de Recherche sur la Ville, le Territoire et le Milieu rural - ULiège
Disciplines :
Human geography & demography
Regional & inter-regional studies
Special economic topics (health, labor, transportation...)
Author, co-author :
Halleux, Jean-Marie  ;  Université de Liège - ULiège > Département de géographie > Service de géographie économique (ECOGEO)
Strée, Julie
Language :
French
Title :
Préférences résidentielles et production du logement en banlieue périurbaine
Publication date :
27 May 2014
Event name :
Colloque APERAU 2014
Event organizer :
Aperau
Event place :
Montréal, Canada
Event date :
27-28 mai 2014
Audience :
International
Funders :
CPDT - Conférence Permanente du Développement Territorial [BE]
Available on ORBi :
since 13 May 2014

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