Abstract :
[fr] Bien que la gestion de la mobilité par les entreprises soit une pratique de plus en plus courante, la littérature sur ce sujet ne permet pas de dégager de conclusions bien tranchées quant à l’impact réel des mesures adoptées. Dans cette perspective, cet article cherche à préciser l’impact sur l’utilisation de l’automobile des mesures adoptées par les entreprises situées en Wallonie. Afin d’aboutir à cet objectif, l’article développe des simulations qui précisent comment l’efficacité des mesures interagit avec d’autres déterminants des pratiques modales. En intégrant les mesures en faveur du covoiturage et les mesures en faveur des TC, nous aboutissons à une réduction comprise entre 7,2 % et 8,4 % de la conduite automobile. Pour les mesures en faveur des TC, contrairement à l’hypothèse initiale, l’efficacité apparaît moindre en centre urbain qu’en périphérie. Concernant les mesures en faveur du vélo, les résultats témoignent d’un report modal qui s’effectue essentiellement depuis la marche plutôt que depuis la voiture.
[en] Although mobility management by employers is an increasingly common practice, literature is scarce on the real impact of the applied measures. In this perspective, the objective of this paper is to assess the impact on car use of the measures adopted by employers located in Wallonia. In order to achieve this objective, the article develops simulations that put forward the impact of the measures based on their interrelations with other modal choice factors. Our assessment leads to the conclusion that measures promoting public transport and car-pooling can reduce solo car driving between 7,2 % and 8,4 %. In contrast to our assumption, measures promoting public transport are less effective in central areas than in urban outskirts. Regarding measures promoting the use of bicycle, the findings suggest that the modal shift occurs from other modes rather than from car use.
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