No document available.
Abstract :
[en] The referees are responsible for the proper progress of sports competitions. However, it is clear that very few studies are devoted to them, particularly with regard to their training. The aim of this study was to analyze the Wallonian situation in five federations: basketball, football, handball, hockey and rugby. We conducted semi-structured interviews with three officials of their refereeing commission. After the analysis of the data, subjects gave a feedback on the synthesis of the interviews (Friedberg, 1994). The SONAL software (v.1.6.11; Alber, 2010) allowed us to process the data. According to our subjects, no federation is genuinely interested by referees, as they prefer to focus more on other aspects ("sport for all", "promotion of their sport", "notoriety of the national team" …). The referee courses are purely theoretical and concluded with an examination (15/15). Then, supervisors follow the referees on the field but the lack of human resources is a real problem (15/15). Only the basketball federation offers learning levels, allowing a gradual advancement. The career-long learning is based on supervisions but also on seminars. The field's experience is the most important factor (15/15) to improve (Pizerra and Laborde, 2011). We noticed also that the football federation implemented refereeing training centers while the basketball federation has established a school of refereeing. In addition, the rugby referee educators must have a certificate of the international refereeing commission while any special skills are requested in the other federations. Except in hockey, all courses are free. In the five federations, the structures are extremely different. An identical framework with different invariable levels, as in coach education (Theunissen, 2007), could facilitate the implementation of interdisciplinary training.
[fr] Les arbitres sont les garants du bon déroulement des rencontres sportives mais force est de constater que de très rares études leur sont consacrées, tout particulièrement en ce qui concerne leur formation ? Notre objectif était d’analyser la situation belge dans cinq fédérations de sports collectifs d’interpénétration (basket-ball, football, handball, hockey et rugby). Nous avons conduit des entretiens semi-structurés auprès de trois responsables du département arbitrage de chaque fédération avant de leur restituer les résultats des analyses (Friedberg, 1994). Le logiciel SONAL (v.1.6.11 ; Alber, 2010) nous a permis de traiter les données. Selon nos sujets, aucune fédération ne s’intéresse réellement aux arbitres, leurs objectifs s’orientant davantage sur d’autres aspects (le « sport pour tous », la « promotion de la discipline », la « visibilité de l’équipe nationale », etc.). La formation initiale est exclusivement théorique et se clôture par un examen (15/15). Ensuite, des formateurs suivent les arbitres sur le terrain mais le manque de ressources humaines représente un réel problème (15/15). Seule la fédération de basket-ball propose un apprentissage par niveaux, permettant une ascension progressive. La formation continue est basée sur des supervisions mais également sur des colloques. L’expérience sur le terrain constitue le facteur le plus important (15/15) pour progresser (Pizerra et Laborde, 2011). Notons aussi que la fédération de football dispose de centres d’entraînement et que le basket-ball a mis en place une école d’arbitrage. Par ailleurs, les formateurs du rugby doivent posséder un diplôme de la commission internationale alors que les autres fédérations n’imposent aucune compétence particulière. Excepté en hockey, l’ensemble des formations sont gratuites. Dans les cinq fédérations, les structures sont extrêmement différentes. Un canevas identique avec différents niveaux invariables, comme dans la formation des entraîneurs (Theunissen, 2007), pourrait faciliter la mise en place d’une formation interdisciplinaire.