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Abstract :
[fr] En 2000, Henri Mayr-Harting contesta l’idée qu’Arnold Angenendt se faisait de la religion de Charlemagne . Au modèle d’une religion magique, essentiellement propitiatoire, il opposa un certain génie éthique carolingien teinté de quelques supports quasi-magiques et posa les jalons d’une enquête sur le sens profond de la religion de Charlemagne, son contenu éthique et son objet. Tout en admettant qu’on ne connaîtrait jamais les convictions personnelles de Charlemagne, il a avancé l’hypothèse qu’on était en mesure d’entendre sa voix dans certains documents faisant échos à un débat qui aurait opposé différents membres de la cour. Confortée par les recherches d’Henry Mayr-Harting, cette conférence visait à évaluer la sincérité des convictions religieuses de celui qui déploya tous les moyens matériels, militaires et humains qu’il avait à sa disposition, pour enseigner à son peuple ce qu’il était nécessaire de croire pour être sauvé.